Sollicité début avril par la ministre des finances, Zainab Ahmed, le Fonds monétaire international (FMI) vient d’accorder un prêt de 3,4 milliards de dollars au Nigeria.
Ce prêt doit permettre de répondre aux difficultés créées par la pandémie du Coronavirus.
« Cette épidémie a amplifié les vulnérabilités existantes, conduisant à une contraction historique de la croissance du PIB et à d’importants besoins de financement extérieur et budgétaire », a souligné le FMI.
Attribuée à travers l’instrument de financement rapide (IFR), ce crédit correspond à 100% de la quote-part du Nigéria et doit être remboursé sur une période allant de trois à cinq ans.
Le FMI a, par ailleurs, salué les mesures d’urgence prises par les autorités et appelle à les poursuivre. Il précise également qu’un audit indépendant des dépenses engagées pour contrer la crise devra être effectué.
« Une aide supplémentaire d’autres partenaires sera nécessaire pour soutenir les efforts du gouvernement et répondre aux importants besoins financiers », a ajouté le FMI.
La dette du Nigéria est estimée à 48% du PIB en 2020. Le pays a par ailleurs annoncé sa volonté d’emprunter près de 7 milliards de dollars au total, auprès du FMI et de la Banque mondiale.
Le Nigéria fait partie des pays africains touchés par la crise sanitaire due au Covid-19 et certaines institutions annoncent déjà une crise économique dans ce pays.
Pour anticiper la récession économique, la première puissance africaine a décidé d’emprunter, près de 7 millions de dollars à trois institutions financières dont deux institutions de Bretton woods.
Le gouvernement entend ainsi mobiliser 3,4 milliards de dollars du Fond Monétaire International, 2,5 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros) de la Banque mondiale et un milliard de dollars (900 millions d’euros) de la Banque Africaine de Développement (BAD).
L’argent servira à redresser l’économie du pays éprouvée notamment par la pandémie du Coronavirus et la chute du prix du baril de l’or noir.
Source : jeuneafrique
