La Chine, première victime du coronavirus, semble prendre les devants. Une fois la prolifération du virus arrêtée, elle n’a pas perdu de temps et a relancé son activité industrielle. L’empire se tourne à nouveau vers de nombreuses régions du monde, Asie du Sud-Est, Amérique latine, mais surtout l’Afrique.
Le milliardaire, Jack Ma, a été mis en avant ces derniers jours pour illustrer la compassion de tout un peuple, et ses efforts en Afrique. Plusieurs millions de masques et de kits de dépistage, des combinaisons et des respirateurs ont été envoyé au Zimbabwe, Kenya, Madagascar, Ethiopie et Sénégal. Le milliardaire a déclaré vouloir équiper les 54 pays du continent du matériel nécessaire pour combattre le covid-19.
A ce jour, un total de 18 pays africains auraient reçu des équipements (masques FFP2, combinaisons médicales, gants, respirateurs,…) de la part de la diplomatie chinoise.
Le porte-parole des affaires étrangères chinoises Zhao Lijian a déclaré : « pour les pays en difficulté sur les problèmes de dettes, la Chine ne les forcera jamais, mais trouvera des solutions à travers des consultations bilatérales ».
En 2019, les échanges de marchandises, entre l’Afrique et la Chine, ont dépassé les 208 milliards de dollars, exportant, notamment, beaucoup de matières premières essentielles pour la Chine.
En effet l’Afrique représente « une nouvelle route de la soie », les projets lancés par la Chine, en Afrique, dépassent les 26 000 milliards de dollars.
La Chine cherche donc à sécuriser ses alliés logistiques dans une période de grande instabilité. Car en plus de la crise sanitaire, le continent semble au bord d’une crise politique majeure.
En effet, dans le contexte actuel, les limites des systèmes de santé sont les reflets de la mauvaise gestion politique, ce qui pourrait engendrer une crise politique sans précèdent.
