Avec la chute des cours, Glencore a décidé de suspendre l’activité de sa mine de Mopani, en Zambie, en attendant l’amélioration de la situation.
Cette décision fait suite à la suspension des activités à Mutanda, en RDC, l’an dernier, chose que les autorités locales ont peu apprécié.
Avec cette épidémie de Covid-19, le géant suisse avec à sa tête le Sud-Africain Ivan Glasenberg, poursuit sa diminution d’activité de production.
Le mois d’août 2019, il avait déjà suspendu les activités de sa mine de Mutanda, près de Kolwezi, considérée comme la plus grosse mine de cobalt au monde.
En 2018, la production de cette mine était de 27 000 tonnes de cobalt, ainsi que de 200 000 tonnes de cuivre.
Cependant, avec la crise que subissait le cobalt à l’époque, la production était jugée trop peu rentable. En effet, le minerai avait fait l’objet de fortes spéculations. Et Glencore déclarait vouloir remettre à niveau ses installations.
Le 7 avril dernier, pour les mêmes raisons, avec un cours du cuivre à 5119 dollars la tonne, le groupe procède à la fermeture du site de Mopani, en Zambie.
Cet arrêt est jugé intempestif par les autorités de Lusaka. Et le 14 avril, le patron de la mine, l’Australien Nathan Bullock, est placé en détention, au motif que le groupe minier n’aurait averti les autorités de sa décision qu’au dernier moment et de manière imprécise.
Glencore ne dispose donc plus que d’une seule mine opérationnelle, celle de Kamoto, en RDC. Avec le contexte de l’épidémie de covid-19, sa production a été revue à la baisse.
Le groupe est, par ailleurs, connu pour ses décisions abruptes d’arrêt de production selon les conditions de marché. Ce mode de fonctionnement lui a valu de multiples conflits avec les autorités.
Pas moins de 6000 salariés directs et indirects se sont soudainement retrouvés sans activité à Mutanda, et ils sont autour de 11 000 à Mopani.
Source : jeune afrique
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