Après deux mois de confinement, la ville de Wuhan est enfin libérée. Depuis le 23 janvier, les habitants de cette ville de 11 millions d’habitants ne pouvaient pas sortir.
A minuit (heure locale), les autorités ont levé les dernières restrictions empêchant la sortie de Wuhan.
De nombreuses personnes, bloquées à Wuhan ces deux derniers mois, se sont empressées de prendre le train pour quitter la ville. Des agents ont, néanmoins, rappelé aux voyageurs de respecter les mesures d’hygiène et de se tenir à un mètre d’écart.
Pour la première fois, depuis cette vague d’épidémie, le ministre chinois de la santé a déclaré qu’il n’y avait aucun nouveau cas de décès lié au virus.
Certaines restrictions vont, par ailleurs, se poursuivre dans la ville de Wuhan, et le nombre de vols et de trains resteront limité.
Cette décision est justifiée par la présence de personnes asymptomatiques qui peuvent transmettre le virus.
Officiellement, la Chine a déclaré avoir eu 82000 personnes contaminées dont 3331 morts, cependant ces chiffres sont mis en doute, des familles ont fait état dans la presse chinoise de la non comptabilisation de personnes mortes à leur domicile ou n’ayant pas été testées au début de l’épidémie, quand les hôpitaux étaient surchargés.
Néanmoins, même si la pandémie à l’air d’être sous contrôle en Chine, après 3 mois du premier décès rapporté, elle continue à tuer des gens à travers le monde. Aux Etats-Unis, près de 2000 patients ont trouvé la mort en 24h.
L’Europe est, aujourd’hui, le continent le plus touché avec plus de 57300 décès. Un impact économique dévastateur aura lieu pour le monde entier.
Les militaires ne sont pas épargnées : en France, les marins du porte-avions Charles de Gaulle sont mis en quarantaine suite à des cas de covid-19 à bord du navire.
L’ONU doit également faire face à ce virus, notamment, via des mesures de protection par rapport à ses 110 000 casques bleus déployés dans une quinzaine d’opérations dans le monde.
